Liens utiles
La participation et l’actionnariat salarié : une synthèse disponible sur le site officiel du gouvernement. Le texte peut paraître aride, il est au moins complet.
- Une étude chiffrée sur 2008 et parue en 2010.
25/05/2011 – Assemblée Projet de loi pour la prime conte dividende
Fondact : « L’association qui réunit ceux qui croient aux vertus du partage des profits pour faire réussir ensemble les salariés et les entreprises. »
L’association Fondact a le mérite de travailler sur les principes qui ont mené à l’élaboration de la méthode WorK is K. Dans la pratique, nos approches peuvent parfois différer notamment sur le fait que WorK is K insiste pour distinguer les incitations financières (participation aux bénéfices de l’entreprise, intéressement) de l’épargne (PEE, PERCO).
L’Institut Montaigne a publié en mai 2005 un papier intitulé “Salariés, actionnaires : mieux partager le gâteau ou mieux partager le risque ?” où sont analysés plus en détail les risques pris par les salariés.
Le partage de la valeur – sélection d’articles de presse
09/05/2012 – Le Monde : « Quand l’épargne retraite devient cotisation » une véritable question sur l’évolution de l’épargne volontaire.
27/04/2012 – Le Figaro : Partager les profits pour sortir de la crise : une tribune de Michel Bon, président de Fondact.
17/03/2010 – La Tribune: “Valeur ajoutée ou actionnariat salarié ?” : Le point de vue exprimé par Xavier Fontanet, Président d’Essilor est des plus intéressants. Lire sous la plume d’un dirigeant de cette stature, les grands thèmes de l’approche WorK is K est un plaisir. Toutefois,sans vouloir revenir sur les mérites de l’actionnariat salarié que présente Xavier Fontanet, nous attirons l’attention sur la nécessité de la mise en œuvre d’un partage optimal de la valeur en préalable à l’actionnariat salarié. Nos approches ne s’opposent pas bien au contraire, et dans le cas d’une entreprise comme Essilor elles se complètent harmonieusement. Une analyse plus complète de cet article est disponible sur notre blog
10/03/2010 – Les Echos : “Partage de la valeur : le patronat peu sensibles aux pressions de l’Elysées” : Le patronat français ne partage pas l’enthousiasme de notre président sur le sujet, président qui pour la seconde fois menace de légiférer.
17/01/2010 – AFP : “Lagarde:la taxe sur les bonus n’affaiblira pas les banques” : Christine Lagarde justifie sa position sur la taxe exceptionnelle instaurée par ses services.
15/01/2010 – bNet : “7 Ways to Build a Loyal team” : un article de bon sens pour rappeler qu’à elles seules, les incitations financières ne suffiront pas à créer la loyauté des équipes.
11/01/2010 – Le Figaro: “Bonus : augmenter les salaires fixes,la parade des banques” : la solution n’est pas tout-à-fait innocente,elle a notamment pour conséquence de réduire le risque d’entreprise pris par les opérateurs. La mise en pratique nécessite de prendre quelques précautions afin de ne pas déséquilibrer la négociation. L’impact à la baisse sur les bonus doit par construction être supérieur à l’augmentation certaine de salaire.
07/01/2010 – slate.fr : “Patrick Artus : les tarifs des banques sont exorbitants” : il est plaisant de lire que le problème des banques est qu’elles gagnent trop d’argent ; en d’autres termes, elles ponctionnent injustement l’économie. De ce fait, le partage de la valeur ponctionnée entre banquiers (bonus) et actionnaires (dividendes) est considéré à juste titre comme second pour ce qui est de trouver une solution à la crise que traverse nos économies. Sur les résultats de 2009, il est curieux que Patrick Artus ne mentionne pas la crainte face à l’incertitude qui a poussé les directeurs financiers à couvrir auprès de leurs banques toute position de marché à tout prix. Le service rendu aux dits directeurs financiers est indéniable.
24/09/2009 – La tribune – “Bonus des traders et stabilité du système financier” – Bruno Biais : un article en faveur de la régulation des bonus des traders écrit par un économiste spécialiste des marchés.
Ouvrages et articles académiques
William Davies (2009) “Reinventing the firm…” (“We have a once in a lifetime chance to renew our idea of what a company is for..”) : Une rapide revue des structures de gouvernance et des solutions alternatives à une vision trop rigide de l’entreprise capitaliste. En Angleterre, pays du libéralisme, une tradition coopérative survit plus qu’honorablement. Il s’y développe également quelques entreprises dans lesquels les dirigeants et salariés prennent une part tout-à-fait substantielle au capital. Enfin, certains entrepreneurs, au moment de passer le relai, ont réussi le pari de vendre progressivement leurs entreprises à leurs salariés. Les quelques études de cas sont d’excellents exemples d’alternatives à la détention des entreprises par des fonds d’investissement court-termistes. Ceci n’arrive pas qu’en Angleterre, cependant la relative souplesse des structures légales permet aux entreprises d’adopter des formes hybrides ou de conjuguer librement entre elles les diverses formes de la grammaire entrepreneuriale. Qu’on ne s’y méprenne pas, ce n’est pas le capitalisme qui est remis en cause mais la stratégie financière qui impose à l’entreprise de maximiser sa valeur actionnariale au bénéfice d’actionnaires mal choisis,et parfois au détriment d’autres stakeholders : fondateurs, dirigeants, salariés… Cet ouvrage est disponible gratuitement sur le site du think tank Demos.
Stuart White (2009) “’Revolutionary liberalism’? The philosophy and poltics of ownership in the post-war Liberal party” : Dans l’après-guerre Anglais (1945-1989), le libéralisme a été envisagé comme une alternative aux excès du capitalisme et du communisme. La doctrine ‘Ownership for All’ voulait que chacun possède une part du capital de l’entreprise dans laquelle il travaille. Belle remise en perspective des réflexions actuelles sur la gouvernance des entreprises, cet article est l’occasion de suivre l’évolution de la pensée de Marcel Loichot et de son pancapitalisme, de James Meades et de son Capital Labour Partnership ainsi que de Weitzman.
Pfeffer and Sutton (2006) “Hard Facts, Dangerous Half-Truths &Total Nonsense : Profiting from Evidence Based Management”, Jeffrey Pfeffer and Robert Sutton, Harvard Business School Press : Un superbe ouvrage de management qui comporte un chapitre essentiel sur les incitations financières. Il existe une traduction française intitulée : “Faits et foutaises dans le management”.
Kaplan and Norton (2006) “Alignement : using the Balanced Scorecard to Create Corporate Synergies”, Robert S. Kaplan and David P. Norton, Harvard Business School Press : un ouvrage qui met en avant les composantes non financières de l’alignement des intérêts, les négliger serait probablement une erreur.
Autier (2006), “Vous avez dit capital humain ?” : une très belle synthèse de l’approche du capital humain dans l’entreprise. Plusieurs options stratégiques sont proposées, celle qui semble recommandée, l’option 3, consiste à valoriser le capital humain ; il ne manque que des solutions chiffrées. Une très belle présentation de la problématique à laquelle WorK is K apporte une solution.
Jensen (2003), “Paying People to Lie : the Truth about the Budgeting Process”, Michael C. Jensen – European Financial Management,Vol 9,N°3,2003,379-406 : une excellente remise en cause du système de rémunération variable basée sur le dépassement des objectifs budgétaires, un article très utile aux personnes responsables de la mise en œuvre de politiques de rémunérations variables. La méthode WorK is K suit ces recommandations et apporte des solutions pratiques.
Chatelin et Trébucq (2003), “Stabilité et évolution du cadre conceptuel en gouvernance d’entreprise:un essai de synthèse” – Céline Chatelin et Stéphane Trébucq – Crefige – Université Paris-Dauphine:une synthèse en français qui certes date un peu mais a le mérite de bien couvrir le sujet.
C.C. Lin et al. (2002), “Profit Sharing as a Worker Discipline Device.” – JEL 2002 –Chung-cheng Lin,Juin-jen Chang,Ching-chong Lai – Economic Modelling 19 (2002) –JEL classifications:J41;J023;J823 : dans la lignée de Shapiro et Stigliz (1984) qui invoque la menace du chômage comme une incitation à la performance, cet article montre que le ‘profit sharing’ peut remplacer la menace du chômage dans une situation de plein emploi.
Jensen (2001), “Value Maximisation, Stakeholder Theory, and the Corporate Objective” – Working paper – Michael C. Jensen (http://papers.ssrn.com/abstract=220671) : une réflexion sur les objectifs de l’entreprise, le balanced scorecard de Kaplan et Norton est mis à mal, la théorie des ‘stakeholders’ est critiquée sur le plan de la légitimité de certains ‘stakeholders’, mais malheureusement la proposition de Jensen n’est pas limpide. On ne saurait se contenter d’une vision exclusivement libérale et déréglementée, on finit cet article dans une position à la Churchill : “La maximisation de la ‘shareholder value’ est le plus mauvais objectif d’entreprise, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés.”
Jensen and Meckling (2000), “Theory of the Firm : Managerial Behavior, Agency Costs and Ownership Structure”, Journal of Financial Economics,1976,V. 3,No. 4,pp 305-360. Reprinted in Michael C. Jensen, A Theory of the Firm: Governance, Residual Claims and Organisational Forms (Harvard University Press,December 2000) available at http://papers.ssrn.com/abstract=94043: un article de référence sur la théorie de l’agence et la théorie de l’agence.
Wadhwani,(1987),“Profit-sharing and Meade’s discriminating labor-capital partnership : A review article.” S.B. Wadhwani ,Oxf. Econ. Pap. 39 (1987),pp. 421–442 : un article qui fait le points des théories de James Meade sur ‘profit sharing’ (prix Nobel d’Economie pour sa contribution sur le commerce international).
Merton (1974) “On the Pricing of Corporate Debt:The Risk Structure of Interest Rates.” R.C. Merton, Journal of Finance,29,2 (1974) : incontournable article sur la prise en compte du risque d’entreprise dans le prix de la dette, un parallèle avec le comportement des salariés face au risque d’entreprise est à la base de notre approche.